Le 31 décembre 2020, le tribunal de Bologne a donné raison à la plainte déposée par les sections de la CGIL FILCAMS, NIDIL et FILT de Bologne. Selon la plainte, l'algorithme de Deliveroo, appelé Frank, discriminait les travailleurs et limitait leur accès aux créneaux de travail suite à des absences pour grève, ou pour des raisons de santé ou de soins. Le juge a donné entièrement raison à la CGIL, bien que Deliveroo ait hâtivement modifié l'algorithme quelques jours avant le jugement. Dans une circulaire, la CGIL a souligné les aspects les plus significatifs de l'arrêt de la Cour. Parmi ceux-ci, le fait que la plateforme n'est pas nécessairement aveugle aux raisons pour lesquelles un travailleur saute un créneau. Dans les cas où elle est réellement aveugle à ces raisons, elle l'est par choix délibéré. La CGIL considère que l'arrêt et l'amende de 50 000 euros infligée à Deliveroo constituent un résultat important.