La CGIL a lancé sa section NIdiL (Nuove Identità di Lavoro - Nouvelles identités de travail) en 1998 pour assurer la représentation et la protection des travailleurs atypiques. NIdiL représente aujourd'hui plusieurs catégories de travailleurs atypiques, tels que les travailleurs temporaires, les collaborateurs, les indépendants et les chômeurs. NIdiL s'est engagé à prévenir l'abus du statut de travailleur indépendant. Lorsque la classification des travailleurs comme indépendants est correcte, NIdiL se bat pour que les indépendants aient plus de droits et de protections. Parmi les affiliés de NIdiL CGIL, on compte de nombreux travailleurs des plateformes, notamment des livreurs. Pendant la crise Covid19, NIdiL a lancé plusieurs campagnes pour la protection des travailleurs de l'économie de plateforme. Dans le Piémont, elle a par exemple soutenu une grève des travailleurs d'Amazon qui dénonçaient les conditions de travail inaptes imposées par l'entreprise pendant l'urgence. Au niveau national, NIdiL a lancé l'action #dimenticatidaconte, dénonçant le fait que les mesures prises par le gouvernement italien étaient largement inadaptées aux livreurs. NIdiL a également promu une action en justice contre JUST EAT qui a conduit à la reconnaissance du droit à la sécurité et à la santé des travailleurs de la plateforme et qui a établi l'applicabilité du règlement sur les relations de travail à ces derniers. NIdiL CGIL s'est également engagé à se rapprocher des mouvements auto-organisés de livreurs et le syndicat a maintenu une coopération tournée vers l'avenir avec les deux autres principales confédérations syndicales italiennes en avançant des propositions pour une meilleure protection de cette catégorie de travailleurs vis-à-vis du gouvernement italien. Avec la CGIL et ses fédérations, NIdiL promeut l'idée d'une Charte universelle des droits du travail, qui demande l'octroi de droits basés sur des principes constitutionnels à tous les travailleurs, quel que soit leur statut.